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07.11.2025 JE Citoyennetés plurielles dans les Amériques- clôture projet ECsAMs

Citoyennetés plurielles dans les Amériques « par le haut » / « par le bas» : dispositifs institutionnels et sujets politiques

07 nov. 2025, 10h-18h

Maison de Sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB) – Salle 05

2 Av. Gaston Berger, 35043 Rennes (France)

Projet Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques, ECsAMs

Université Rennes 2 / Université de Caen

Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre chercheuses et chercheurs américanistes des universités de Caen Normandie et de Rennes 2, dans le cadre du projet ECsAMs (Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques), impulsé par l’Institut des Amériques (IDA).

Tout au long de son histoire, le continent américain a été marqué par de profondes transformations dans les relations entre l’État, le territoire et les droits; dans ce contexte, la citoyenneté a été une catégorie politique centrale, intensément discutée. Cette journée d’étude propose d’interroger les dispositifs institutionnels des citoyennetés, c’est-à-dire, les mécanismes par lesquels l’État accorde, conditionne ou refuse certaines formes de citoyenneté. Ces dispositifs font l’objet de contestations et de réappropriations de la part de divers acteurs sociaux, en particulier de ceux et celles qui ont toujours été marginalisé.es par le pouvoir.

La journée s’articulera autour de deux axes complémentaires. Le premier axe abordera la citoyenneté sous ses aspects matériel et territorial, en explorant les liens entre l’accès à la terre, les droits civils et politiques, ainsi que les processus d’inclusion ou d’exclusion sociale. En prenant l’exemple des réformes agraires en Amérique latine, nous cherchons à comprendre comment elles sont conçues (sur quelles bases idéologiques et politiques), à qui elles s’adressent et quels types d’« intégration » elles opèrent.

Dans le deuxième axe nous souhaitons explorer la manière dont des acteurs définis comme « minoritaires » — groupes migrants, peuples autochtones, personnes racialisées, classes populaires — activent de pratiques citoyennes qui remettent en question les cadres classiques de l’État-nation. Ces pratiques ne se limitent pas à l’accès formel aux droits, mais englobent également des stratégies d’autogestion communautaire, d’organisation de quartier, de rituels publics, de conflits territoriaux et d’utilisation de la culture comme langage politique.

Voici le programme de la JE avec les résumés des présentations:

Et pour télécharger ce PDF,Programme_JE Citoyennetes_07nov2025 

06.11.2025 Soutenance de Thèse / Defensa de Tesis

Nos complace anunciar la defensa de tesis de Martina Baeza Kruuse, titulada:

Inscribir presencia, disputar pertenencia. Fiestas migrantes peruanas y colombianas en Santiago y Antofagasta: agencias y territorialidades en celebraciones católicas y patrias en el Chile actual (2015-2025)

La defensa de esta tesis en Sociología y Antropología, dirigida por Jimena Obregón Iturra, tendrá lugar el jueves 6 de noviembre a las 2pm hora francesa;  10 am hora chilena. En la Université Rennes 2, salle des thèses (bâtiment P, 7ème étage, campus Villejean, Place du recteur Henri Le Moal, 35200 Rennes).

La defensa se transmitirá en vivo a través de este enlace: https://us02web.zoom.us/j/86819027424?pwd=GVVa0J3w2MRSqjAFv1fT9g2nS2IybX.1

 

El jurado está compuesto por:

Enrique FERNÁNDEZ DOMINGO, Pr, Université Paris 8, Francia

Nanette LIBERONA CONCHA,  Pr, Universidad de Tarapacá, Chile

Daisy MARGARIT SEGURA,  Pr, Universidad de Santiago de Chile, Chile

Nicolas RICHARD,  DR, CNRS, Francia

Jimena Paz OBREGÓN ITURRA, Pr, Université Rennes 2, Francia

Alejandro GARCÉS, Pr, Universidad Arturo Prat, Chile

Pascal SEBILLE, Mcf, Université Rennes 2, Francia

Resumen de la tesis : esta investigación estudia las celebraciones organizadas por comunidades migrantes peruanas y colombianas en Chile, centrándose en sus fiestas patrias y religiosas como prácticas colectivas que expresan formas de pertenencia y formas de sociabilidad migrante en el país receptor. A partir de una etnografía multisituada en Santiago y Antofagasta entre 2019 y 2024, se examina cómo estas festividades transforman los usos del espacio urbano, a partir de prácticas transnacionales y se insertan en dinámicas sociales propias del contexto migratorio.

Palabras clave: migración latinoamericana, prácticas transnacionales, fiestas migrantes, territorialización, pertenencia.

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Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Martina Baeza Kruuse, intitulée : 

Inscrire la présence, revendiquer l’appartenance. Fêtes migrantes péruviennes et colombiennes à Santiago et Antofagasta :

agentivité et territorialisation dans les célébrations catholiques et nationales dans le Chili actuel (2015-2025)

 

La soutenance  de cette thèse de Sociologie et Anthropologie, sous la direction de Jimena Obregón Iturra, Alejandro Garcés et Pascal Sebille, aura lieu le jeudi 6 novembre à 14h à l’Université Rennes 2, salle des thèses (bâtiment P, 7ème étage, campus Villejean, Place du recteur Henri Le Moal, 35200 Rennes).  

Il sera possible de suivre la soutenance en visioconférence, via le lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/86819027424?pwd=GVVa0J3w2MRSqjAFv1fT9g2nS2IybX.1

La soutenance sera suivie d’un pot, auquel vous êtes chaleureusement convié.es.

Le jury est composé de :

Enrique FERNÁNDEZ DOMINGO, Pr, Université Paris 8, France

Nanette LIBERONA CONCHA,  Pr, Universidad de Tarapacá, Chili

Daisy MARGARIT SEGURA,  Pr, Universidad de Santiago de Chile, Chili

Nicolas RICHARD,  DR, CNRS, France

Jimena Paz OBREGÓN ITURRA, Pr, Université Rennes 2, France

Alejandro GARCÉS, Pr, Universidad Arturo Prat, Chili

Pascal SEBILLE, Mcf, Université Rennes 2, France

Résumé de la thèse : cette recherche porte sur les célébrations organisées par les communautés migrantes péruviennes et colombiennes au Chili, en se concentrant sur leurs fêtes nationales et religieuses en tant que pratiques collectives exprimant des formes d’appartenance et des modes de sociabilité migrante dans la société de destination. À partir d’une ethnographie multi-située menée à Santiago et Antofagasta entre 2019 et 2024, elle examine comment ces festivités transforment les usages de l’espace urbain à travers des pratiques transnationales, et s’insèrent dans des dynamiques sociales propres au contexte migratoire.

En croisant différentes expériences, la thèse identifie comment les contextes politiques locaux, les imaginaires nationaux et les hiérarchies entre personnes migrantes influencent les formes de participation. En considérant les fêtes comme des espaces où se disputent les significations de la communauté et de la visibilité sociale, ce travail propose une lecture critique des formes de présence migrante et des tensions qui traversent les processus d’intégration dans des sociétés marquées par l’inégalité et le contrôle sélectif de la diversité.

Mots clés : migration latino-américaine, fêtes migrantes, pratiques transnationales, territorialisation, appartenances

 

 

20-21.11.2025. COLLOQUE Usages du passé : Expériences minoritaires en actes dans les Amériques

“Les Amériques connaissent depuis le début du 21ème siècle un moment mémoriel étendu, particulièrement sensible pour les groupes dont l’histoire a été invisibilisée et qui portent dans l’espace public une demande de reconnaissance – l’écho international rencontré par Black Lives Matter en témoigne (Taylor 2017), de même que l’attention portée aux écocides des espaces indigènes latino-américains (Machet, Larré et Ventura 2013). 

Nous proposons à travers cette journée d’étude d’engager une réflexion sur les usages du passé lorsqu’ils sont mobilisés par des membres de minorités ethnoraciales, qu’il s’agisse de contester une histoire nationale, de chercher à s’y inclure, ou d’écrire une histoire de la minorité.”

Ce colloque, coordonné par Dorothée Delacroix et Olivier Mahéo, aura lieu les 20 et 21 novembre prochain.

Programme accessible sur : https://usages-passe.sciencesconf.org/

Jeudi 20 novembre 2025, 9H-18h30 Maison de la recherche de la Sorbonne Nouvelle

Vendredi 21 novembre 2025, 9h00-13h00. Amphithéâtre de l’Humathèque, Campus Condorcet.

Noémi Fablet participera au 3e panel, du jeudi 20, avec une communication intitulée : Des usages du passé à contre-courant de l’instrumentalisation libérale du massacre des bananeraies (1928-1938)

 

16-17.10.2025 Gastro-identité(s) dans les Amériques : entre chauvinisme et transnationalisme (16e -21e siècles)

Deux journées de conférences pour s’interroger sur le rôle et les effets de la nourriture, gastronomie, cuisine et pratiques alimentaires sur les (re)constructions et (re)formulations identitaires dans les Amériques (16e-21e siècle), qu’il s’agisse d’identités collectives, nationales, locales, communautaires ou individuelles. Cette démarche suppose de questionner les apports, circulations, hybridités de ces aliments et de ces pratiques vers et depuis les Amériques, ainsi que leurs (re)transformations et (re)significations. Ce colloque se veut transdisciplinaire afin d’expertiser les modalités des représentations de la nourriture, son impact sur les identités et son poids dans les patrimoines culturels.

Lundi 16 et mardi 17 octobre
Maison de la Recherche
Faculté Lettres, Langues, Sciences Humaines & Sociales
4 rue Jean Zay
Lorient

Programme accessible ici : Prog. Colloque final

Martina Baeza Kruuse participera au 1er panel, du vendredi 17 octobre, avec une communication intitulée : « Cuisiner l’identité : pratiques alimentaires et dynamiques d’altérité au sein des fêtes migrantes péruviennes et colombiennes dans le Chili actuel »

 

13.10.2025. Soutenance de thèse / Defensa de tesis. “Se souvenir des massacres de travailleurs au Chili et en Colombie (XXe siècle – temps présent)”, Noémi Fablet

 

 

Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Noémi Fablet, intitulée : 

Se souvenir des massacres de travailleurs au Chili et en Colombie (début du XXe siècle – temps présent). Histoire comparée des mémoires des répressions étatiques de l’école Santa Maria (Iquique, 1907) et des bananeraies (Ciénaga, 1928)

La soutenance  de cette thèse d’histoire, sous la direction de Jimena Obregón Iturra, aura lieu le lundi 13 octobre à 14h à l’Université Rennes 2, salle des thèses (bâtiment P, 7ème étage, campus Villejean, Place du recteur Henri Le Moal, 35200 Rennes).  

Il sera possible de suivre la soutenance en visioconférence, via le lien suivant : https://us02web.zoom.us/j/4090426012

La soutenance sera suivie d’un pot, auquel vous êtes chaleureusement convié.es.

Le jury est composé de :

Olivier COMPAGNON, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle, rapporteur

Alvar DE LA LLOSA, Professeur, Université Lumiere Lyon 2

Sergio GONZÁLEZ MIRANDA, Profesor, Universidad de Tarapacá, Chili

Ana GUGLIELMUCCI, Profesora, Universidad del Rosario, Colombie

Catherine LEGRAND, Professor, McGill University, Canada

Olga LOBO CARBALLO, Professeure, Université Paul Valéry – Montpellier 3, rapporteure

Nadia TAHIR, Maîtresse de conférences, Université Caen Normandie

Jimena OBREGÓN ITURRA, Professeure des universités, Université Rennes 2, directrice de thèse

Résumé de la thèse : Cette thèse historise et met en dialogue les mémoires du massacre de l’école Santa María et celles du massacre des bananeraies, deux répressions étatiques commises par l’armée, au début du XXe siècle, contre des travailleurs en conflit avec des entreprises étrangères. Elle vise à comprendre les ressorts de la présence récurrente et conflictuelle des deux épisodes d’extrême violence dans les sociétés chilienne et colombienne. L’étude comparative du phénomène mémoriel sur le temps long s’appuie sur une méthodologie et des sources hybrides, associant œuvres d’art, journaux, entretiens et divers documents d’archives, publiques et privées. Des conjonctures partagées d’activation du souvenir apparaissent selon des modalités changeantes (douloureuse, épique, victimaire), permettant de concevoir des régimes de mémoire communs au Chili et en Colombie. Toutefois, la mise en mémoire est infléchie par les logiques contrastées des entrepreneurs de mémoire, leur incorporation différenciée des secteurs populaires et le (dés)engagement de chaque État. La nostalgie, ancrée dans ces deux territoires marqués par l’extractivisme minier/agricole, a pu archiver le souvenir de chaque massacre ; néanmoins, nombreuses sont les traces et marques spatiales susceptibles de réactiver un passé trouble, prêt à ressurgir métamorphosé, tantôt domestiqué, tantôt transformé en force accusatrice.

Mots clés : mémoires, massacres, comparatisme, Chili/ Colombie

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Nos complace anunciar la defensa de tesis de Noémi Fablet, titulada:

Recordar masacres de trabajadores en Chile y Colombia (inicios del siglo XX- tiempo presente).  Historia comparada de las memorias de represiones estatales de la escuela Santa María (Iquique, 1907) y de las bananeras (Ciénaga, 1928)

La defensa de esta tesis de historia, dirigida por Jimena Obregón Iturra, tendrá lugar el lunes 13 de octubre a las 2pm (hora francesa; 7 am hora colombiana, 9 am hora chilena) en la Université Rennes 2, salle des thèses (bâtiment P, 7ème étage, campus Villejean, Place du recteur Henri Le Moal, 35200 Rennes).

La defensa se transmitirá en vivo a través de este enlace : https://us02web.zoom.us/j/4090426012

El jurado está compuesto por:

Olivier COMPAGNON, Professeur, Université Sorbonne Nouvelle, rapporteur

Alvar DE LA LLOSA, Professeur, Université Lumiere Lyon 2

Sergio GONZÁLEZ MIRANDA, Profesor, Universidad de Tarapacá, Chili

Ana GUGLIELMUCCI, Profesora, Universidad del Rosario, Colombie

Catherine LEGRAND, Professor, McGill University, Canada

Olga LOBO CARBALLO, Professeure, Université Paul Valéry – Montpellier 3, rapporteure

Nadia TAHIR, Maîtresse de conférences, Université Caen Normandie

Jimena OBREGÓN ITURRA, Professeure des universités, Université Rennes 2, directrice de thèse

Resumen de la tesis : Esta tesis historiza y hace dialogar los recuerdos de la masacre de la escuela Santa María y los de la masacre de las bananeras, dos represiones estatales perpetuadas por el ejército a principios del siglo XX, contra trabajadores en conflicto con empresas extranjeras. Su objetivo es comprender los motivos de la presencia recurrente y conflictiva de estos dos episodios de violencia extrema en las sociedades chilena y colombiana. El estudio comparativo del fenómeno memorial en la larga duración se basa en una metodología y fuentes híbridas, que combinan obras de arte, periódicos, entrevistas y diversos documentos de archivo, tanto públicos como privados. Las coyunturas compartidas de activación de la memoria aparecen según modalidades cambiantes (dolorosas, épicas, victimizantes), lo que permite concebir regímenes de memoria comunes en Chile y Colombia. Sin embargo, la memoria es influida por las lógicas contrastadas de los emprendedores de la memoria, su incorporación diferenciada de los sectores populares y el compromiso de cada Estado. La nostalgia, arraigada en estos dos territorios marcados por el extractivismo minero/agrícola, ha podido archivar el recuerdo de cada masacre; sin embargo, son numerosas las huellas y marcas espaciales susceptibles de reactivar un pasado turbio, listo para resurgir metamorfoseado, a veces domesticado, a veces transformado en fuerza acusadora.

Palabras clave: memorias, masacres, comparatismo, Chile/Colombia

PATRIMOINE LINGUISTIQUE ET HUMANITÉS NUMÉRIQUES. DE L’ANALYSE D’UN CORPUS À SON APPROPRIATION PAR LA COMMUNAUTÉ ÉTUDIÉE

Une approche collaborative et innovante avec une communauté autochtone du Mexique

Comme plusieurs chercheurs l’ont signalé, il existe parfois un certain « malaise » entre les SHS et les communautés autochtones qu’elles étudient[1]. Celui-ci peut se traduire par des exigences et des réclamations de la part des acteurs locaux, liées, entre autres, à des injustices sociales et épistémiques. Lors des activités de terrain pour une recherche doctorale (défendue le 24 novembre à l’Université Rennes 2[2]), les habitants interrogés de la commune de San Juan Mixtepec (Oaxaca, Mexique), ont demandé à savoir ce qui avait été fait des témoignages partagés avec d’autres anthropologues passés auparavant, à connaître quels savoirs avaient été construits à partir de leurs paroles. Ces demandes reflètent une dette des SHS envers les peuples autochtones qu’elles étudient, qui restent très souvent à l’écart des savoirs scientifiques qui les concernent directement. Ce type d’observations met en évidence le besoin d’un retour vers les communautés ayant contribué à produire les données de recherche dont se servent les scientifiques. Le présent projet s’inscrit dans cette perspective.

Cette recherche exploratoire met en œuvre une démarche innovante, articulant rapatriement de matériaux linguistiques-culturels, ainsi qu’une co-construction de savoirs autour des processus de restitution scientifique. Deux objectifs principaux le structurent :

– Rendre accessible aux Mixtèques (peuple autochtone du sud du Mexique), via les nouvelles technologies, un corpus de récits en langue mixtèque constitué à partir d’entretiens narratifs dans le cadre d’une recherche doctorale.

– Faciliter aux Mixtèques un espace pour exprimer leurs attentes en matière de restitution scientifique.

La stratégie de mise en ouvre s’articule autour de quatre grandes étapes :

1 ) Publication un corpus numérique en langue mixtèque. Un ensemble de récits oraux collectés a été publié en ligne sur la plateforme PANGLOSS (UMR LACITO, CNRS [https://pangloss.cnrs.fr/]), en libre accès. Ils sont progressivement accompagnés de transcriptions et de traductions en espagnol et en français. Cette initiative s’inscrit dans les principes de l’UNESCO relatifs à la sauvegarde du patrimoine linguistique mondial et du patrimoine immatériel. Elle répond à l’urgence de documenter une langue en danger, dans un contexte de fort affaiblissement de la transmission intergénérationnelle.

2) L’installation d’un dispositif numérique au village étudié. L’installation d’un dispositif numérique facilite aux habitants l’accès à la publication en ligne, comme moyen de restitution du corpus de récits. À l’ère actuelle, les outils numériques et la science ouverte facilitent le partage d’informations, permettant d’explorer la création de nouveaux ponts entre productions scientifiques et publics non académiques, dont pour faciliter l’accès des communautés autochtones aux matériaux et savoirs construits à partir de leurs témoignages.

Photographie: María Angélica García Hernández, 2025

 

3) Amélioration/extension du dispositif et co-construction de savoirs. Après plusieurs mois de fonctionnement du dispositif numérique et des premiers échanges à propos du rapatriement des récits, l’objectif de cette étape est d’effectuer des échanges approfondis avec les Mixtèques autour de leurs attentes en matière de restitution scientifique. Cette phase prévoit également l’intégration des suggestions d’amélioration faites par les habitants lors de la première installation.

4) Publication d’un ouvrage issu du projet.

En conclusion, ce projet s’inscrit dans une démarche innovante et éthique, intégrant activement la communauté autochtone concernée au processus de restitution ainsi que de construction du savoir.

 

Référentes scientifiques :

Jimena Obregón – ERIMIT [https://perso.univ-rennes2.fr/jimena.obregon-iturra]

María Lomeña – LIDILE [https://perso.univ-rennes2.fr/maria.lomena]

María Angélica García Hernández – chercheuse associée à l’ERIMIT [https://perso.univ-rennes2.fr/maria-angelica.garcia-hernandez]

 

[1] Voir par exemple : Bellier Irène, « L’anthropologie, l’indigène et les peuples autochtones [texte de colloque] », 19ème Conférence Robert Hertz, 15/06/2011.
[2] La thèse s’intitule : « Approche anthropolinguistique des récits amérindiens de la mobilité vécue et de ses métamorphoses. Paradoxes du « nous » entre valorisation et dénigrement. (Mixtèques du Mexique. XXe-XXIe siècles) » et a été soutenue le 25 novembre 2024, à l’Université Rennes 2 par María Angélica García Hernández, sous la direction de Jimena Obregón, [https://franchise.hypotheses.org/5831].

Post reliés :

24.03.2025 | Université Rennes 2 | conférence

María Angélica García Hernández,, « Restitution au peuple Mixtèque de récits en langue vernaculaire collectés dans le cadre d’études doctorales. Retour de terrain ». [https://franchise.hypotheses.org/7072]

11.12.2024 | Université Rennes 2 | conférence

María Angélica García Hernández, « Humanidades numéricas y lenguas indígenas. Reflexiones en torno a la matri/patrimonialización del mixteco de Oaxaca, México ». JE Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. [https://franchise.hypotheses.org/5929]

23.10.2024 | Université Rennes 2 | atelier doctoral

María Angélica García Hernández, « Pratiques de restitution suite au travail de terrain » suivi de la présentation du projet «Patrimoine linguistique et humanités numériques. De l’analyse d’un corpus à son appropriation par la communauté autochtone étudiée». [https://franchise.hypotheses.org/5751]

25.11.2024 | Université Rennes 2 | soutenance de thèse

Soutenance de la thèse « Approche anthropolinguistique des récits amérindiens de la mobilité vécue et de ses métamorphoses. Paradoxes du « nous » entre valorisation et dénigrement. (Mixtèques du Mexique. XXe-XXIe siècles) », par María Angélica García Hernández. [https://theses.fr/s365127]

 

Note de lecture – G. BLANC, La nature de l’historien

La nature de l’historien. Par le haut, par le bas,

Guillaume Blanc. CNRS Éditions, Paris, 208 pages, 18 euros.

En France, pour être habilités à diriger des thèses, les chercheurs doivent écrire leur égo-histoire, un retour réflexif sur leur parcours personnel et intellectuel. À cette occasion, Guillaume Blanc nous offre une réflexion sur le travail et la posture de l’historien, inspirée de son expérience d’une université publique toujours moins financée, où s’exacerbent les luttes de personnes et de factions pour l’obtention de contrats toujours plus précaires. Travailler sur l’histoire de la nature peut alors sembler une échappatoire, mais l’étude des parcs naturels africains en dévoile de nouvelles instrumentalisations. Pour les États postcoloniaux, ces espaces servent de prétextes pour affirmer leur contrôle sur des régions périphériques, en même temps que l’Unesco et les ONG internationales exigent l’expulsion des paysanneries locales au nom de la préservation de la nature. Dans ce livre pluriel, l’auteur interroge ainsi la continuité entre colonialité et postcolonialité et les multiples luttes de pouvoir qui traversent à la fois la nature et l’histoire.

(note de lecture par V. Daumas)

22.05.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE n° 3

Ce cycle de journées d’études consacré aux citoyennetés plurielles et aux enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques s’attache à analyser les transformations des pratiques patrimoniales sur le continent, particulièrement depuis la fin du XXe siècle, période caractérisée par un élargissement significatif du champ patrimonial, désormais étendu bien au-delà des cadres classiques que sont le musée ou le monument. Les patrimoines incluent désormais les langues autochtones, les rituels, les cultures populaires ou encore les mémoires collectives, devenus autant de supports de revendications identitaires, politiques et citoyennes. Cette reconfiguration du champ patrimonial invite à repenser les formes de reconnaissance et de participation, en intégrant la pluralité des identités et des expériences. Elle engage également une réflexion sur la complexité croissante des formes patrimoniales contemporaines, ainsi que sur les modalités de leur transmission.

Inscrite dans le cadre du projet structurant de l’Institut des Amériques ECsAMs, porté par des chercheur·ses de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2, cette troisième journée d’études a proposé d’aborder deux axes de réflexion distincts : d’une part, la photographie, envisagée dans ses usages patrimoniaux; d’autre part, les musiques populaires, analysées à travers leur rôle dans la construction de formes de citoyenneté. 

La matinée a été consacrée aux usages publics de la photographie en lien avec la mort et la violence, deux phénomènes qui ont profondément façonné les régimes de visibilité du politique, du social et du culturel. À travers l’analyse de ces images, il s’agit d’interroger leur rôle dans les processus de patrimonialisation et de (re)construction des citoyennetés. Ces approches croisent des enjeux esthétiques et politiques, en interrogeant le rôle des médias et celui des artistes et des communautés dans la réappropriation d’archives visuelles.

L’après-midi a porté sur les musiques populaires. Longtemps reléguées au second plan au profit des musiques dites savantes, les musiques populaires ont progressivement acquis une reconnaissance accrue en tant qu’éléments porteurs de mémoire et d’identité, en particulier dans les Amériques, au sein de communautés historiquement marginalisées. La reconnaissance de leur valeur culturelle et historique s’inscrit désormais dans la mise en patrimoine d’expressions immatérielles à l’échelle nationale ou internationale, notamment depuis leur inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Comment dans un tournant de patrimonialisation accrue, ces musiques peuvent-elles conserver le rôle qu’elles ont historiquement joué en tant qu’instruments de résistance, vecteurs de mémoire collective et de construction identitaire ?

Pour télécharger le programme, c’est ici: Programme_JE n°3_22-05-2025

Responsables scientifiques :
Jimena Obregón Iturra
jimena.obregon-iturra@univ-rennes2.fr
Andrés Castro Roldán
andres.castro-roldan@univ-rennes2.fr
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Comité d’organisation :
María Angélica García Hernández
Noemi Fablet
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Post reliés:

26.02.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 2

https://franchise.hypotheses.org/6707

11.12.2024 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 1

https://franchise.hypotheses.org/5929

22.05.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 3

Le lien de connexion : https://us02web.zoom.us/j/7289413228 

Ce cycle de journées d’études consacré aux citoyennetés plurielles et aux enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques s’attache à analyser les transformations des pratiques patrimoniales sur le continent, particulièrement depuis la fin du XXe siècle, période caractérisée par un élargissement significatif du champ patrimonial, désormais étendu bien au-delà des cadres classiques que sont le musée ou le monument. Les patrimoines incluent désormais les langues autochtones, les rituels, les cultures populaires ou encore les mémoires collectives, devenus autant de supports de revendications identitaires, politiques et citoyennes. Cette reconfiguration du champ patrimonial invite à repenser les formes de reconnaissance et de participation, en intégrant la pluralité des identités et des expériences. Elle engage également une réflexion sur la complexité croissante des formes patrimoniales contemporaines, ainsi que sur les modalités de leur transmission.

Inscrite dans le cadre du projet structurant de l’Institut des Amériques ECsAMs, porté par des chercheur·ses de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2, cette troisième journée d’études propose d’aborder deux axes de réflexion distincts : d’une part, la photographie, envisagée dans ses usages patrimoniaux; d’autre part, les musiques populaires, analysées à travers leur rôle dans la construction de formes de citoyenneté. 

La matinée sera consacrée aux usages publics de la photographie en lien avec la mort et la violence, deux phénomènes qui ont profondément façonné les régimes de visibilité du politique, du social et du culturel. À travers l’analyse de ces images, il s’agira d’interroger leur rôle dans les processus de patrimonialisation et de (re)construction des citoyennetés. Ces approches croisent des enjeux esthétiques et politiques, en interrogeant le rôle des médias et celui des artistes et des communautés dans la réappropriation d’archives visuelles.

L’après-midi portera sur les musiques populaires. Longtemps reléguées au second plan au profit des musiques dites savantes, les musiques populaires ont progressivement acquis une reconnaissance accrue en tant qu’éléments porteurs de mémoire et d’identité, en particulier dans les Amériques, au sein de communautés historiquement marginalisées. La reconnaissance de leur valeur culturelle et historique s’inscrit désormais dans la mise en patrimoine d’expressions immatérielles à l’échelle nationale ou internationale, notamment depuis leur inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Comment dans un tournant de patrimonialisation accrue, ces musiques peuvent-elles conserver le rôle qu’elles ont historiquement joué en tant qu’instruments de résistance, vecteurs de mémoire collective et de construction identitaire ?

Pour télécharger le programme, c’est ici: Programme_JE n°3_22-05-2025

Responsables scientifiques :
Jimena Obregón Iturra
jimena.obregon-iturra@univ-rennes2.fr
Andrés Castro Roldán
andres.castro-roldan@univ-rennes2.fr
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Comité d’organisation :
María Angélica García Hernández
Noemi Fablet
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

 

Post reliés:

26.02.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 2

https://franchise.hypotheses.org/6707

11.12.2024 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 1

https://franchise.hypotheses.org/5929

05-06.06.2025 Paris: Coloquio internacional “Chile y los conflictos locales, regionales y globales (siglos XIX-XXI)”

Coloquio Chile n°7:

Chile y los conflictos locales, regionales y globales (siglos XIX-XXI)

Université Paris 8/Université Paris-Nanterre/ Université de Córdoba (Esp)/ Université Lumière-Lyon 2
 Fechas: 5-6 de junio de 2025

Lugar del evento: Université Paris 8/ Université Paris Nanterre

Voici le programme du Colloque international Chili et les conflits locaux, régionaux et globales (XIXe-XXIe siècles)

Programa Chile 7-1

Comité d’organisation :

*Juan Luis Carrellán – Universidad de Córdoba (juancarrellan@hotmail.com)
*Enrique Fernández Domingo – Université Paris 8 (enrique.fernandez-domingo@univ-paris8.fr)
*Nathalie Jammet-Arias – Université Paris Nanterre (nathalie.jammetarias@yahoo.fr)
*Alvar de la Llosa – Université Lumière Lyon 2     (alvar.delallosa@univ-lyon2.fr)

Appel à communications (source: GRECUN)

Des guerres internationales aux guerres civiles, des luttes sociales aux confrontations culturelles, des manifestations altermondialistes aux revendications des peuples autochtones, de l’économie capitaliste à la défense de la nature, la pluralité des modèles du conflit rend difficile la compréhension de ses limites et de ses objets. Bien que le conflit soit une forme de relation universelle, il n’en est pas moins un phénomène historique[1].

Défini comme une situation relationnelle structurée autour d’une divergence entre individus ou groupes dans la société ou une confrontation entre sociétés[2], comme une rencontre d’éléments ou de sentiments contraires qui s’opposent[3], le conflit révèle les oppositions, les solidarités et les dynamiques de pouvoir au sein d’un système social situé dans l’espace et dans le temps [4].

Le conflit suppose aussi une incompatibilité (d’objectifs, d’intérêts, de sentiments) et un antagonisme plus ou moins déclaré. Il peut revêtir de multiples formes -ouvert, fermé, individuel, collectif, domestique, sauvage, institutionnalisé, etc.- et il n’épargne aucun domaine de la vie sociale puisqu’il peut se produire aussi bien dans la sphère politique, familiale, professionnelle, économique que culturelle.

Autrement dit, sa forme dominante évolue au gré des époques puisqu’il ne porte pas sur les mêmes objets, ne prend pas les mêmes contours, n’est pas porté par les mêmes acteurs et ne se déroule pas dans les mêmes endroits selon les périodes. Sa nature et sa structure changent également en fonction du cadre contextuel dans lequel il s’inscrit : type de régime politique, structure de l’économie et de la main d’œuvre, somme des droits politiques, économiques et sociaux octroyés, international, national, local, …

Situation relationnelle structurée autour d’un antagonisme, le conflit peut être dû à la présence simultanée de forces opposées, à un désaccord (sur des valeurs, des opinions, des positions…), à une rivalité lorsque des acteurs sont en compétition pour atteindre le même but ou posséder le même objet (personne, bien, statut, territoire…) ou à une inimitié affective (antipathie, hostilité, haine…)[5].

Le conflit, qui peut être manifeste et ouvert dans le cas d’une révolution, d’une guerre ou encore d’une grève ou aussi à l’état latent, apparaît donc comme une donnée inévitable et inéluctable des relations humaines pouvant revêtir des formes différentes et jouant un rôle dans la dynamique et l’évolution des individus et des collectivités. Il peut être envisagé comme un point de rupture, un bouleversement et participe à la transformation des sociétés par la remise en question des normes, pratiques, territoires et représentations, sans cesse renégociés.

Les théories du conflit considèrent ainsi que dissensions et rapports conflictuels sont constitutifs de l’ordre social. Toute société est faite d’intérêts antagonistes, de divisions et de tensions qui ne se soldent pas nécessairement par des luttes déclarées. Cependant, les différentes approches proposées par les sciences sociales voient dans les conflits une menace pour l’ordre social et un dysfonctionnement à réguler ou considèrent, à l’inverse, que le conflit est un élément de régulation, un facteur d’intégration [6] ou même un élément clé du changement social et la production de la société[7].

Le conflit est donc une opposition structurelle et structurante qui crée et recrée, redéfinit et reconfigure les territoires et les acteurs impliqués dans sa résolution qui mobilisent les moyens d’action spécifiques à leur société, leur culture et à l’objet même de leur contentieux. Le conflit révèle en même temps les tensions internes à un système d’acteurs et mobilise de nouvelles solidarités.

L’objectif de ce colloque pluridisciplinaire sera de considérer le conflit dans toute sa complexité (nature, forme, intensité, lieux, conséquences, temporalité) et de propose d’analyser les caractéristiques des acteurs impliqués et les niveaux de conflictualité qui ont eu cours dans les différents conflits qui ont traversé l’histoire du Chili du XIX au XXI siècles. A partir de différents axes de recherche, le colloque propose de porter un nouveau regard sur le conflit dans l’histoire contemporaine du Chili à partir de l’analyse de l’articulation entre antagonisme, solidarités et résolution et une dimension critique para rapport à la notion d’agentivité [8].

Niveaux d’analyse proposés : international, national, local

– international :

  • Conflits frontaliers du Chili
  • Le Chili face aux conflits armés internationaux
  • Confits liés à la concurrence économique et commerciale

– national :

  • Mouvements sociaux et grèves, rébellion, sédition, tensions au sein de l’État.
  • Revendications et luttes des peuples indigènes et répression.
  • Conflits autour de l’affirmation de nouveaux droits (femmes, LGBTQ+…).
  • Controverses historiographiques et mémoires conflictuelles
  • Controverses littéraires et esthétiques

– locales :

  • Tensions et conflits entre régions et villes.
  • Conflits relatifs à de grands projets, défense de la nature.

[1] Mariano Salomone, “Leer el conflicto social. América Latina en tiempos de crisis civilizatoria”, Espacio Abierto, vol. 25, núm. 1, enero-marzo, 2016, pp. 5-22; David Díaz Arias, Javier Franzé, Ronny José Viales Hurtado, América Latina: Conceptos y Conflictos, Editorial Nuevas Perspectivas- Universidad Complutense, Universidad La República – Universidad de Costa Rica, 2011; Paul Almeida y Alexis Cordero (eds.), Movimientos sociales en América Latina: perspectivas, tendencias y casos. Buenos Aires: CLACSO, 2017; Daniel Camacho, “Movimientos sociales, algunas definiciones conceptuales”, Revista de Ciencias Sociales de la Universidad de Costa Rica, n° 37-38, 1987, pp. 7-21.

[2] James March, Herbert Simon, Organizations, New York, Wiley, 1958.

[3] Patrice Mann, « Conflit social », Dictionnaire de sociologie, Paris, Seuil, 1999, pp. 102-104.

[4]  Sidney Tarrow, Charles Tilly, Politique(s) du conflit. De la grève à la révolution, Les Presses de Sciences Po, coll. « Références », 2015.

[5] Marc Edmond et Dominique Picard. « Conflit et relation », Gestalt, vol. 46, no. 1, 2015, pp. 129-142.

[6] Georg Simmel, Le conflit, Paris, Circé, [1908], 1995.

[7] Alain Touraine, Production de la société, Paris, Seuil, 1973.

[8] Jacques Guilhaumou, « Autour du concept d’agentivité », Rives méditerranéennes, n° 41, 2012, pp. 25‑34.

24.03.2025 Restitution au peuple Mixtèque de récits en langue vernaculaire collectés dans le cadre d’études doctorales. Retour de terrain 

L’objectif de cette conférence est de proposer un retour d’expérience sur un travail de terrain dont l’objectif principal a été de restituer au peuple Mixtèque (sud du Mexique) une collection de récits issus de la tradition orale et en langue vernaculaire, collectés dans le cadre d’études doctorales. Ceci dans le cadre du projet exploratoire «Patrimoine linguistique et humanités numériques. De l’analyse d’un corpus à son appropriation par la communauté autochtone étudiée», porté par les laboratoires LIDILE ET ERIMIT.

Date et lieu:

Au regard de la situation sur le campus Villejean, la conférence « Restitution au peuple Mixtèque de récits collectés dans le cadre d’une recherche doctorale. Retour de terrain » de María Angélica García Hernández, prévue lundi 24 mars, est reportée. Une nouvelle date vous sera communiquée prochainement.

 

En présentiel : Campus Villejean,

Université Rennes 2

À distance : via ZOOM https://us02web.zoom.us/j/81250125903?pwd=NAs5o80I4CRZYqba1PQ6dqy5Txi4Fl.1

Code secret d’accès au zoom sur demande

Organisatrice : María Lomeña Galiano, maria.lomena@univ-rennes2.fr

 

Post reliés :

11.12.2024 | Université Rennes 2 | conférence

JE Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques

María Angélica García Hernández, « Humanidades numéricas y lenguas indígenas. Reflexiones en torno a la matri/patrimonialización del mixteco de Oaxaca, México».

[https://franchise.hypotheses.org/5929]

 

23.10.2024 | Université Rennes 2 | atelier doctoral

María Angélica García Hernández, « Pratiques de restitution suite au travail de terrain » suivi de la présentation du projet «Patrimoine linguistique et humanités numériques. De l’analyse d’un corpus à son appropriation par la communauté autochtone étudiée»

[https://franchise.hypotheses.org/5751]

 

25.11.2024 | Université Rennes 2 | soutenance de thèse

Soutenance de la thèse « Approche anthropolinguistique des récits amérindiens de la mobilité vécue et de ses métamorphoses. Paradoxes du « nous » entre valorisation et dénigrement. (Mixtèques du Mexique. XXe-XXIe siècles) », par María Angélica García Hernández.

[https://nouvelles.univ-rennes2.fr/event/soutenance-these-mme-maria-angelica-garcia-hernandez]

02.04.2025 ATELIER DOCTORAL: PRESENTATION D’INVITE, VINCENT ARPOULET

Le 2 avril 2025 à 14h30, Vincent Arpoulet, doctorant en sciences économiques (CREDA, Sorbonne nouvelle) nous présentera sa thèse portant sur “Géopolitique des ressources minières: secteur public, intérêts privés et enjeux internationaux en Bolivie et au Pérou (1992-2019) “. La présentation sera suivie de questions et réponses sur son thème de travail.

Un lien de connexion en ligne sera disponible auparavant sur cette même page :  https://via.univ-rennes2.fr/3n6br7nzordl 

Le même jour à l’Institut d’Agronomie de Rennes à 18h, il co-animera une conférence grand-public sur les enjeux économiques internationaux de l’accord Mercosur-UE (organisé par les Amis du Monde diplomatique de Rennes). 

06.03.2025 Séminaire doctoral: Professeur.e.s invité.e.s Chaire des Amériques

Le séminaire doctoral du Collectif d’Études latino-américaines SHS  initialement prévu aujourd’hui  mardi 4 mars 2025 de 15h-17h, se tiendra le jeudi 6 mars de 17h30 à 19h dans la salle 005 de la MSHB (2 Av. Gaston Berger, Rennes).

Lien de connexion: https://us02web.zoom.us/j/85357031654?pwd=lkIxpUND4FgFCZZUS08MoePuqRViAH.1

Le programme reste inchangé :

Avec les invité.e.s de la chaire des Amériques de Rennes : https://idarennes.hypotheses.org/professeur-es-invite-es-2024-2025

-17h30 Pablo Ortemberg (CONICET – Instituto de Investigaciones Políticas/Escuela de Política y Gobierno de la Universidad Nacional San Martín (UNSAM), Buenos Aires) :  Una propuesta teórica para el análisis de los rituales del poder

-18h15 Ana Guglielmucci  (Universidad del Rosario, Bogotá): Modos de ver la guerra : el giro etnográfico en el arte contemporáneo colombiano 

Responsable : jimena.obregon-iturra@univ-rennes2.fr

11.02.2025 JE Multinationales, régimes de production et conflits du travail en Amérique latine

Nous avons le plaisir de vous inviter à la Journée d’études “Multinationales, régimes de production et conflits du travail en Amérique latine”, qui aura lieu le 11 février 2025, dans la Salle 005, MSHB, 2 av. Gaston Berger 35000 Rennes.

Cette Journée d’études est organisée par Pierre Rouxel (Université Rennes 2, Arènes, pierre.rouxel@univ-rennes2.fr) et Julia Soul (CONICET, CEIL, mjsoul@gmail.com), accueillie par la Chaire des Amériques de l’IDA-Rennes.

 

Programme  JE “Multinationales, régimes de production et conflits du travail en Amérique latine”

9:00 : Accueil & mot d’ouverture

9:30 – Session 1 : Investissements étrangers, structures productives et précarisation du travail

Vinicius Martinez (Université Paris Cité, LADYSS) “Multinationales, accumulation financiarisée et super-exploitation du travail : Le rôle des IDE au Brésil”

10:00 – Session 2 : Discipline productive et résistances dans les industries extractives 

Léa Lebeaupin-Salamon (Université Sorbonne nouvelle, CREDA) “Employer et être mineur dans une Multinationale extractive – Minas Gerais, Brésil”

Lucas Cifuentes (University of Manchester, Work & Equalities Institute) “Manteniendo la producción en la cadena global: Relaciones industriales y el proceso de trabajo en la minería de litio en Chile”

Vincent Arpoulet (Université Sorbonne Nouvelle, CREDA “L’informalisation du formel : pilier de la reconfiguration des rapports de production au cœur des mines boliviennes et péruvienne”

12:30 – Déjeuner

14:00 – Session 3 : Les circuits globaux et locaux de la domination patronale

Rodolfo Martinic (EHESS, Centre George Simmel) “Les formes de contrôle au travail dans une multinationale de la fast fashion au Chili et en France”

Cirila Quinteros Ramirez  (Colegio de la Frontera Norte – Unidad Matamoros) “Una historia de desigualdad: inversiones para el desarrollo económico y mejoramiento laboral. La experiencia de la maquila mexicana.”

15:30 – Session 4 : Conflictualités syndicales et recompositions des régimes de production

Julia Soul (CONICET, CEIL) “Regímenes laborales y conflictividad: algunas reflexiones teórico-metodológicas a partir de un caso de estudio en la industria siderúrgica latinoamericana”

Pierre Rouxel (Université Rennes 2, Arènes) y Karel Yon (CNRS, IDHES) “¿El fin de la impunidad patronal? Reforma laboral y recomposición sindical en México”

17:00 – Synthèse et conclusion 

 

En Amérique Latine, il existe aujourd’hui une littérature abondante sur les choix économiques opérés par les États depuis les années 1980-1990, marqués par l’ouverture au marché mondial, les politiques de libéralisation et l’adoption – ou plutôt le réinvestissement – d’un mode d’accumulation basé l’exploitation de matières premières, communément qualifié de (néo-)extractiviste (Gudynas, 2009 ; Svampa, 2019). Ce modèle de développement a impliqué une forte internationalisation du capital, d’origine occidentale mais aussi latinoaméricaine, avec l’affirmation d’entreprises « translatines » (Cepal, 2015). Sans être nouveau dans l’histoire de la région, ce processus renforce le poids des entreprises multinationales et contribue à en faire des acteurs économiques de premier plan, dont le nombre, la taille et les profits ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies (Ventrici et al. 2018). 

On connaît pourtant encore assez mal les manières avec lesquelles ces grandes entreprises façonnent et régulent les territoires et les populations, redéfinissent les contours et les modalités de la conflictualité sociale ou, pour le dire d’une formule, transforment l’exercice du pouvoir et les formes de l’autorité politique (Grajales, Vadot, 2020). Sur le sujet, des études sur les industries extractives documentent le travail des multinationales pour neutraliser la critique, en articulant notamment une répression des mobilisations sociales avec des efforts pour apparaître en acteurs au service du développement local (Allain, 2024 ; Lebeaupin-Salamon, 2024), non sans certaines continuités avec des périodes historiques antérieures (Dinius, Vergara, 2011).

Toutefois, dans ces études consacrées à l’ancrage politique des entreprises, tout se passe le plus souvent comme si les politiques d’entreprise étaient exclusivement tournées vers l’environnement extérieur, les communautés locales voire la société dans son ensemble. Or, ces politiques visent aussi, et peut-être d’abord, à contrôler, enrôler et façonner les subjectivités de ceux et celles qui sont directement aux prises avec les activités productives, à savoir les travailleurs et les travailleuses (Rouxel, Yon, 2023a). Sur ce point, des études suggèrent d’ailleurs que les entreprises multinationales en Amérique Latine importent et promeuvent des modes de gestion à la fois hétérogènes et singuliers, que ce soit en matière d’emploi, d’organisation du travail ou de gestion du fait syndical (Cretini et al., 2022).

Cette journée d’étude, qui se tiendra à l’Université Rennes 2 le 11 février 2025, prend pour parti pris que la production de l’ordre économique et politique en Amérique Latine doit être davantage envisagée à l’aune de ce qui se joue au niveau des relations de travail de ces entreprises. Elle se donne pour objectif de rassembler une communauté de chercheurs et de chercheuses pour réfléchir, à partir d’une diversité de terrains et d’enquêtes, à la pluralité des « régimes de production » (Burawoy, 2015 [1979]) et des formes d’engagement et de citoyenneté au travail qui coexistent à l’échelle du continent. Deux séries d’interrogations pourront être explorées par les différentes contributions :

  • D’une part, comment les entreprises multinationales s’attachent-elles à mobiliser et à contrôler la main d’œuvre qu’elles emploient ? Promeuvent-elles des formes spécifiques de participation sociale et politique auprès de leurs propres salariés ? On le sait, les entreprises peuvent chercher en priorité à s’attacher le consentement des travailleurs et des travailleuses via des tentatives d’intégration ou de cooptation, notamment dans le cadre de leurs initiatives en matière de « responsabilité sociale et environnementale » (Buu-Sao, 2021). Mais elles peuvent aussi opter pour des politiques davantage coercitives, adossées à un discours et des pratiques ouvertement antisyndicales, impliquant éventuellement le concours de groupes criminels ou paramilitaires (Delpech, 2014 ; Gill, 2016). Comment ces politiques se déploient-elles selon les espaces et les secteurs d’activité, mais aussi le territoire d’origine des multinationales ? Dans quelle mesure peuvent-elles se combiner ?

  • D’autre part, comment les salarié.es réagissent-ils à ces politiques d’entreprise ? Ces tentatives d’encadrement suscitent-elles de la passivité, de l’adhésion, du rejet ? Nourrissent-elles de nouveaux clivages au sein des collectifs de travail ? A rebours de l’hypothèse d’un nouveau « despotisme hégémonique » (Burawoy, 1985), des enquêtes récentes soulignent la persistance de formes plurielles de protestation et de résistances au travail, y compris dans des entreprises de plateforme privilégiant le recours à des formes d’« infra-emploi » dépourvues d’instances de représentation collective (Atzeni, 2023). D’autres insistent sur l’importance des ordres juridiques nationaux et des systèmes de relations professionnelles hérités du corporatisme, plus ou moins favorables selon les pays à l’émergence ou au maintien de contre-pouvoirs syndicaux (Soul, 2023). Dans le même temps, des travaux montrent aussi combien des entreprises multinationales parviennent aujourd’hui à consolider une forme de « citoyenneté d’entreprise », à travers laquelle certaines fractions de salariés reprennent à leur compte une vision communautaire de l’entreprise et embrassent les valeurs et les causes légitimées par leurs dirigeants (Rouxel, Yon, 2023b), parfois par-delà les frontières et les singularités nationales (Soul, 2022).

En América Latina, existe actualmente una abundante literatura sobre las opciones económicas tomadas por los gobiernos desde 1980-1990, marcadas por la apertura al mercado mundial, las políticas de liberalización y la adopción, o más bien la re-edición, de un modo de acumulación basado en la explotación de materias primas, comúnmente denominado (neo)extractivista (Gudynas, 2009; Svampa, 2019). Este modelo de desarrollo ha implicado una fuerte internacionalización del capital, tanto de origen noratlántico y europeo como latinoamericano, con la aparición de empresas “translatinas” (Cepal, 2015). Aunque no es nuevo en la historia de la región, este proceso está contribuyendo a convertir a las empresas multinacionales en actores económicos de primer orden, cuyo número, tamaño y beneficios han aumentado considerablemente en las últimas décadas (Ventrici et al. 2018). 

Sin embargo, todavía sabemos relativamente poco sobre las formas en que estas grandes empresas modelan y regulan los territorios y las poblaciones, redefiniendo los contornos y las modalidades del conflicto social o, dicho de otro modo, transformando el ejercicio del poder y las formas de autoridad política (Grajales, Vadot, 2020). Ciertamente, los estudios sobre las industrias extractivas, en particular la minería, se han esforzado por documentar la labor de las multinacionales en la neutralización de las críticas, combinando la represión de la movilización social con los esfuerzos por aparecer como actores al servicio del desarrollo local (Allain, 2024; Lebeaupin-Salamon, 2024), no sin cierta continuidad con periodos históricos anteriores (Dinius, Vergara, 2011).

Sin embargo, muchos estudios dedicados al anclaje político de las empresas enfatizan su orientación hacia el entorno exterior, las comunidades locales o incluso la sociedad en su conjunto. El hecho de que también se dirigen a quienes participan directamente en las actividades productivas, es decir, los propios trabajadores, ha recibido relativamente menos atención en la literatura (Rouxel, Yon, 2023a). Al respecto, algunos estudios sugieren que las multinacionales en América Latina importan y promueven métodos de gestión que son a la vez heterogéneos y únicos, en términos de empleo, organización del trabajo y gestión de los sindicatos (Cretini et al., 2022).

Esta jornada, que se celebrará en la Universidad de Rennes 2 el 11 febrero de 2025, parte de la idea de que las dinámicas que se juegan a nivel de las relaciones laborales en estas empresas deben considerarse elementos centrales a la hora de comprender la producción del orden económico y político en América Latina. Nuestro objetivo es reunir una comunidad de investigadores e investigadoras con el fin de reflexionar, desde una diversidad de terrenos, sobre la pluralidad de “regímenes de producción” (Burawoy, 2015 [1979]) y formas de compromiso y ciudadanía laboral que coexisten en todo el continente.  Las distintas contribuciones explorarán dos grandes conjuntos de cuestiones:

  • Por un lado, ¿cómo movilizan y controlan las empresas multinacionales a la mano de obra que emplean? ¿Promueven formas específicas de participación social y política entre sus propios empleados? Como sabemos, las empresas pueden dar prioridad a la obtención del consentimiento de los trabajadores mediante intentos de integración o cooptación, especialmente en el contexto de sus iniciativas de “responsabilidad social y medioambiental” (Buu-Sao, 2021). Pero también pueden optar por políticas más coercitivas, respaldadas por un discurso y unas prácticas abiertamente antisindicales, que posiblemente impliquen la ayuda de grupos paramilitares o criminales (Delpech, 2014; Gill, 2016). ¿Cómo se desarrollan estas políticas en los distintos territorios y sectores de actividad, y también según el país de origen de las multinacionales? ¿En qué medida cada uno de estos elementos se combina en las situaciones concretas?

  • En segundo lugar, ¿cómo reaccionan los empleados ante estas políticas empresariales? ¿Generan estos intentos de gestión pasividad, apoyo o rechazo por parte de los empleados? ¿Fomentan nuevas divisiones dentro de los colectivos laborales? Frente a la hipótesis de un nuevo “despotismo hegemónico” (Burawoy, 1985), varios estudios recientes ponen de relieve la persistencia de formas plurales de protesta y resistencia en el trabajo, incluso en las empresas de plataforma que favorecen el recurso a formas de “infraempleo” desprovistas de órganos de representación colectiva (Atzeni, 2023). Otros subrayan la importancia de los órdenes jurídicos nacionales y de los sistemas de relaciones laborales heredados del corporativismo, más o menos favorables de un país al otro a la aparición de contrapoderes sindicales (Soul, 2023). Al mismo tiempo, los estudios han demostrado hasta qué punto las empresas multinacionales están consiguiendo consolidar una forma de “ciudadanía de empresa”, a través de la cual determinados grupos de empleados asumen una visión comunitaria de la empresa y hacen suyos los valores y causas propugnados por sus directivos (Rouxel, Yon, 2023b), trascendiendo las fronteras y singularidades nacionales (Soul, 2022).

Bibliographie/ Bibliografía :

Allain M., « Gouverner le territoire minier. Entreprises extractives et développement local au Chili », Critique Internationale, 2024, vol. 2, n°103, pp.139-163.

Atzeni M., « The Labour Process and Workers’ Rights at Mercado Libre: Hiding Exploitation Through Regulation in the Digital Economy », Work in the Global Economy, vol. 3, n°2, 2023, pp. 181-200.

Burawoy M., Produire le consentement, Paris, La Ville brûle, 2015 [1979].

Burawoy M., The Politics of Production, Londres, Verso, 1985.

Buu-Sao D., « Extractive Governmentality at Work: Native Appropriations of Oil Labor in the Amazon », International Political Sociology, vol.15, n°1, 2021, pp. 63–82.

CEPAL, « La Inversión Extranjera Directa en América Latina y el Caribe », 2015, URL:  http://repositorio.cepal.org/bitstream/handle/11362/38214/S1500535_es.pdf

Delpech Q., Mobilisations syndicales et violences au Sud : protester dans les usines de la sous-traitance internationale au Guatemala, Paris, Karthala, 2014.

 Cretini I., Delfini M., Erbes A., Quadrana A. (ed.) Empresas multinacionales en la Argentina : representación, inserción sectorial y trabajo, Los Polvorines, Ediciones UNGS, 2022.

Dinius J., Vergera, A. (ed.), Company Towns in the Americas : Landscape, Power, and Working-Class Communities, Atehns, University of Greorgia Press, 2011.

Gill L., A Century of Violence in a Red City: Popular Struggle, Counterinsurgency, and Human Rights in Colombia, Durham, Duke University Press, 2016.

Grajales J., Vadot G., « Introduction. Entreprises, territoires et pouvoirs politiques : localiser l’analyse du capitalisme extractif », Politix, 2020, vol. 4, n°132, pp. 7-21.

Lebeaupin-Salamon L., « Continuer l’extraction à tout prix. Répertoires d’action entrepreneuriale pour neutraliser la critique dans le Minas Gerais (Brésil) », Écologie & politique, 2024, vol. 1, n°68, pp. 25-43.

Soul J., « International Unions as a sphere of working class (re)organization: anthropological insights into Latin American Steel Workers », in Kasmir S., Gill L. (eds), The Routledge Handbook of the Anthropology of Labor, Routledge, 2022, pp. 131-143.

Soul J., « Workers and Transnational Unionism in a Latin American Steel Corporation », in Strümpell C., Hoffman M. (eds), Industrial Labour in an Unequal World. Ethnographic Perspectives on Uneven and Combined Development, Berlín, De Gruyer Editions, 2023.

Rouxel P., Yon K., « Engagements au travail et capitalisme transnational », Cultures & Conflits [En ligne], n°130, 2023, URL : http://journals.openedition.org/conflits/24772

Rouxel P., Yon K., « Ce qu’une multinationale « citoyenne » fait aux citoyens », Cultures & Conflits n°130, 2023, URL : http://journals.openedition.org/conflits/24851

Ventrici P., Rodriguez Miglio M., Pinazo G., Bosisio W. (eds), El trabajo y las empresas multinacionales hoy. Economia, relaciones laborales y conflictividad, Los Polvorines, Ediciones UNGS, 2018.

[1] « Enquêter sur les entreprises extractives. Regards croisés Amérique Latine – Afrique », journée d’études du CREDA, Campus Condorcet, Aubervilliers, 28/09/2023.

11.O2.2025 Conférence de Yovana Reyes Tagle sur l’intégration régionale en Amérique latine

Conférence internationale de Yovana Reyes Tagle, chercheuse invitée à l’Institut de l’Ouest : Droit et Europe (IODE, UMR CNRS 6262) du 2 février au 2 mars 2025. Yovana Reyes Tagle, professeur au département de droit de la Pontificia Universidad Católica del Perú (PUCP) à Lima, sera présente au laboratoire dans le cadre de la Chaire de l’Institut des Amériques de l’Université Rennes 2. 

La conférence, qui portera  sur l’état de l’intégration régionale en Amérique latine, aura lieu le mardi 11 février, 12h45, à l’amphithéâtre Hannah Arendt de Sciences Po Rennes (104, Boulevard de la Duchesse Anne, Rennes). Elle sera co-animée par Alan Hervé (IODE/ SciencesPo Rennes) et Daniela Durán Cid (ERIMIT/ Rennes 2), membre de notre Collectif.

Projet de recherche pendant son séjour rennais : Yovana Reyes Tagle est une spécialiste de droit international économique et de droit des intégrations régionales latino-américaines, selon une approche comparative avec l’Union européenne. Ses recherches porteront principalement sur une approche comparative de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour de justice de la Communauté andine sur la question de la protection des droits fondamentaux. 

Pour plus d’information voir le site Linkedin de l’IODE.