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07.11.2025 JE Citoyennetés plurielles dans les Amériques- clôture projet ECsAMs

Citoyennetés plurielles dans les Amériques « par le haut » / « par le bas» : dispositifs institutionnels et sujets politiques

07 nov. 2025, 10h-18h

Maison de Sciences de l’Homme en Bretagne (MSHB) – Salle 05

2 Av. Gaston Berger, 35043 Rennes (France)

Projet Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques, ECsAMs

Université Rennes 2 / Université de Caen

Cette journée d’étude s’inscrit dans le cadre d’une collaboration entre chercheuses et chercheurs américanistes des universités de Caen Normandie et de Rennes 2, dans le cadre du projet ECsAMs (Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques), impulsé par l’Institut des Amériques (IDA).

Tout au long de son histoire, le continent américain a été marqué par de profondes transformations dans les relations entre l’État, le territoire et les droits; dans ce contexte, la citoyenneté a été une catégorie politique centrale, intensément discutée. Cette journée d’étude propose d’interroger les dispositifs institutionnels des citoyennetés, c’est-à-dire, les mécanismes par lesquels l’État accorde, conditionne ou refuse certaines formes de citoyenneté. Ces dispositifs font l’objet de contestations et de réappropriations de la part de divers acteurs sociaux, en particulier de ceux et celles qui ont toujours été marginalisé.es par le pouvoir.

La journée s’articulera autour de deux axes complémentaires. Le premier axe abordera la citoyenneté sous ses aspects matériel et territorial, en explorant les liens entre l’accès à la terre, les droits civils et politiques, ainsi que les processus d’inclusion ou d’exclusion sociale. En prenant l’exemple des réformes agraires en Amérique latine, nous cherchons à comprendre comment elles sont conçues (sur quelles bases idéologiques et politiques), à qui elles s’adressent et quels types d’« intégration » elles opèrent.

Dans le deuxième axe nous souhaitons explorer la manière dont des acteurs définis comme « minoritaires » — groupes migrants, peuples autochtones, personnes racialisées, classes populaires — activent de pratiques citoyennes qui remettent en question les cadres classiques de l’État-nation. Ces pratiques ne se limitent pas à l’accès formel aux droits, mais englobent également des stratégies d’autogestion communautaire, d’organisation de quartier, de rituels publics, de conflits territoriaux et d’utilisation de la culture comme langage politique.

Voici le programme de la JE avec les résumés des présentations:

Et pour télécharger ce PDF,Programme_JE Citoyennetes_07nov2025 

22.05.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE n° 3

Ce cycle de journées d’études consacré aux citoyennetés plurielles et aux enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques s’attache à analyser les transformations des pratiques patrimoniales sur le continent, particulièrement depuis la fin du XXe siècle, période caractérisée par un élargissement significatif du champ patrimonial, désormais étendu bien au-delà des cadres classiques que sont le musée ou le monument. Les patrimoines incluent désormais les langues autochtones, les rituels, les cultures populaires ou encore les mémoires collectives, devenus autant de supports de revendications identitaires, politiques et citoyennes. Cette reconfiguration du champ patrimonial invite à repenser les formes de reconnaissance et de participation, en intégrant la pluralité des identités et des expériences. Elle engage également une réflexion sur la complexité croissante des formes patrimoniales contemporaines, ainsi que sur les modalités de leur transmission.

Inscrite dans le cadre du projet structurant de l’Institut des Amériques ECsAMs, porté par des chercheur·ses de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2, cette troisième journée d’études a proposé d’aborder deux axes de réflexion distincts : d’une part, la photographie, envisagée dans ses usages patrimoniaux; d’autre part, les musiques populaires, analysées à travers leur rôle dans la construction de formes de citoyenneté. 

La matinée a été consacrée aux usages publics de la photographie en lien avec la mort et la violence, deux phénomènes qui ont profondément façonné les régimes de visibilité du politique, du social et du culturel. À travers l’analyse de ces images, il s’agit d’interroger leur rôle dans les processus de patrimonialisation et de (re)construction des citoyennetés. Ces approches croisent des enjeux esthétiques et politiques, en interrogeant le rôle des médias et celui des artistes et des communautés dans la réappropriation d’archives visuelles.

L’après-midi a porté sur les musiques populaires. Longtemps reléguées au second plan au profit des musiques dites savantes, les musiques populaires ont progressivement acquis une reconnaissance accrue en tant qu’éléments porteurs de mémoire et d’identité, en particulier dans les Amériques, au sein de communautés historiquement marginalisées. La reconnaissance de leur valeur culturelle et historique s’inscrit désormais dans la mise en patrimoine d’expressions immatérielles à l’échelle nationale ou internationale, notamment depuis leur inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Comment dans un tournant de patrimonialisation accrue, ces musiques peuvent-elles conserver le rôle qu’elles ont historiquement joué en tant qu’instruments de résistance, vecteurs de mémoire collective et de construction identitaire ?

Pour télécharger le programme, c’est ici: Programme_JE n°3_22-05-2025

Responsables scientifiques :
Jimena Obregón Iturra
jimena.obregon-iturra@univ-rennes2.fr
Andrés Castro Roldán
andres.castro-roldan@univ-rennes2.fr
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Comité d’organisation :
María Angélica García Hernández
Noemi Fablet
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Post reliés:

26.02.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 2

https://franchise.hypotheses.org/6707

11.12.2024 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 1

https://franchise.hypotheses.org/5929

22.05.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 3

Le lien de connexion : https://us02web.zoom.us/j/7289413228 

Ce cycle de journées d’études consacré aux citoyennetés plurielles et aux enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques s’attache à analyser les transformations des pratiques patrimoniales sur le continent, particulièrement depuis la fin du XXe siècle, période caractérisée par un élargissement significatif du champ patrimonial, désormais étendu bien au-delà des cadres classiques que sont le musée ou le monument. Les patrimoines incluent désormais les langues autochtones, les rituels, les cultures populaires ou encore les mémoires collectives, devenus autant de supports de revendications identitaires, politiques et citoyennes. Cette reconfiguration du champ patrimonial invite à repenser les formes de reconnaissance et de participation, en intégrant la pluralité des identités et des expériences. Elle engage également une réflexion sur la complexité croissante des formes patrimoniales contemporaines, ainsi que sur les modalités de leur transmission.

Inscrite dans le cadre du projet structurant de l’Institut des Amériques ECsAMs, porté par des chercheur·ses de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2, cette troisième journée d’études propose d’aborder deux axes de réflexion distincts : d’une part, la photographie, envisagée dans ses usages patrimoniaux; d’autre part, les musiques populaires, analysées à travers leur rôle dans la construction de formes de citoyenneté. 

La matinée sera consacrée aux usages publics de la photographie en lien avec la mort et la violence, deux phénomènes qui ont profondément façonné les régimes de visibilité du politique, du social et du culturel. À travers l’analyse de ces images, il s’agira d’interroger leur rôle dans les processus de patrimonialisation et de (re)construction des citoyennetés. Ces approches croisent des enjeux esthétiques et politiques, en interrogeant le rôle des médias et celui des artistes et des communautés dans la réappropriation d’archives visuelles.

L’après-midi portera sur les musiques populaires. Longtemps reléguées au second plan au profit des musiques dites savantes, les musiques populaires ont progressivement acquis une reconnaissance accrue en tant qu’éléments porteurs de mémoire et d’identité, en particulier dans les Amériques, au sein de communautés historiquement marginalisées. La reconnaissance de leur valeur culturelle et historique s’inscrit désormais dans la mise en patrimoine d’expressions immatérielles à l’échelle nationale ou internationale, notamment depuis leur inscription au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO. Comment dans un tournant de patrimonialisation accrue, ces musiques peuvent-elles conserver le rôle qu’elles ont historiquement joué en tant qu’instruments de résistance, vecteurs de mémoire collective et de construction identitaire ?

Pour télécharger le programme, c’est ici: Programme_JE n°3_22-05-2025

Responsables scientifiques :
Jimena Obregón Iturra
jimena.obregon-iturra@univ-rennes2.fr
Andrés Castro Roldán
andres.castro-roldan@univ-rennes2.fr
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

Comité d’organisation :
María Angélica García Hernández
Noemi Fablet
ERIMIT UR 2743, Université Rennes 2

 

Post reliés:

26.02.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 2

https://franchise.hypotheses.org/6707

11.12.2024 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE N° 1

https://franchise.hypotheses.org/5929

26.02.2025 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE n°2

Lien de connexion pour la JE

https://us02web.zoom.us/j/86991332030?pwd=hNn8SsXXk9WUaaTuCrQQK5ZDjm8dHx.1

Télécharger le programme ici

PROGRAMME
Journée d’étude internationale nº2
Musées et dynamiques mémorielles en Amérique du Sud

Mercredi 26 février 2025 Salle L201 (bât. L), Université Rennes 2, Campus Villejean 

10h00 Accueil et  présentation Jimena Obregón Iturra
et Andr
és Castro Roldán, ERIMIT/ Université Rennes 2

Session 1. 
Quelle reconnaissance pour les citoyennet
és amérindiennes ?
Modérateur.trice.s / Discutant.es :
 Catherine Heymann, GRECUN/ Université Paris Nanterre
 Christophe Giudicelli, CLEA-CHAC/ Sorbonne Université

10h30. Pablo Ortemberg, CONICET/ Universidad Nacional San Martín, Argentina
Los pueblos originarios en los Centenarios y Bicentenarios latinoamericanos: dinámicas de inclusión-exclusión.
 

11h10. Aura Lisette Reyes Gavilán, Universidad de Antioquia, Colombia
 Políticas de la materialidad y tránsitos transcontinentales. El retorno de las máscaras del pueblo kogi de la Sierra Nevada de Santa Marta, Colombia

11h50. Morgana Herrera Miclea, CRICCAL/ Sorbonne Nouvelle
 
Museografías sobre la época del caucho en Iquitos, Perú

12h30-13h Débat
13h-14h30, Repas

Session 2. 
Constructions mémorielles et violences
d’Éta
Modérateur.trice.s / Discutant.es :
 Claire Sourp, ERIMIT/ Universtité Rennes 2
 Marisol Ocampo, Universidad Nacional de la Patagonia Austral, Argentina

14h30. Ana Guglielmucci, CONICET/ Universidad del Rosario, Colombia
Museos y sitios de memoria en Argentina y Colombia: la gestión política del pasado reciente

15h10. Nadia Tahir,  ERLIS/ Université de Caen
La casa de la memoria del Chaco, Argentina: ¿resignificación y patrimonio vivo del militantismo local? 

15h50. Noémi Fablet, ERIMIT/ Université Rennes 2
Acciones ciudadanas de recordación de la masacre de las bananeras (1928) en Ciénaga, Colombia: una patrimonialización laboriosa (1998-tiempo presente).

16h30-17h30  Débat, conclusions et annonces des activités à venir

 

Cette deuxième journée d’étude poursuit la collaboration entre des chercheur.e.s américanistes de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2 autour du projet ECsAMs (Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques – Institut des Amériques, IDA).

De plus en plus éloignées de leur domaine traditionnel –monolithique, monumental, muséal, etc.– les pratiques de conservation, de reconnaissance et de transmission du patrimoine ont évolué depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Le champ patrimonial s’est progressivement élargi, une mutation qui marque l’entrée dans un âge mémoriel, social et identitaire. Dans les Amériques, cette métamorphose inclut de nouvelles formes patrimoniales, dont certaines peuvent être objet de revendication, de contestation ou de négociation : langues autochtones, rituels festifs, cultures populaires parmi d’autres. Celles-ci sont venues se greffer aux traditionnels lieux de mémoire et autres emblèmes du patrimoine matériel. 

Ces manifestations, qui ne se résument pas à la seule allégeance nationale, s’enrichissent des expériences migratoires, des résistances amérindiennes, des luttes pour la reconnaissance et de nombreuses batailles politiques pour la présence citoyenne au sein de l’espace public. Elles supposent la réinvention de formes de participation prenant en compte une mosaïque complexe de peuples et de traditions, la diversité des identités (genre, culture, etc.) ainsi que toutes sortes de métissages ou d’hybridités. Cette diffraction de la catégorie “patrimoine” amène à penser la complexification de la terminologie, en mettant en avant la diversité de ses formes et des canaux de transmission, comme proposé dans le titre générique de ces journées.

Dans un contexte où se croisent des citoyennetés plurielles et la reconnaissance de nombreux patrimoines vivants ou minorisés, nous souhaitons interroger ces nouvelles pratiques matri/patrimoniales, terrains d’enjeux politiques et sociétaux importants. Sont-elles reconnues ou bien reléguées au second plan et par qui ? Comment s’insèrent ou s’imposent des voix autrefois marginalisées, celles des femmes, des peuples autochtones, des groupes minorés ou des communautés migrantes ? À l’heure des diversités, ces voix sont-elles promues au sein d’un héritage commun ? 

Nous examinerons les dynamiques mémorielles au sein de l’espace sud-américain, en mettant l’accent sur la vaste question des lieux de mémoire et des musées. La première session abordera de façon plus spécifique les mondes amérindiens et s’interrogera sur leur reconnaissance citoyenne en tant qu’enjeux commémoratifs, muséaux, patrimoniaux, ou plus largement identitaires. Lors de la deuxième session, nous envisagerons les constructions mémorielles autour des répressions étatiques en interrogeant le rôle des citoyen.ne.s et des autorités à l’échelle locale et nationale : comment le passé violent devient-il un objet patrimonial ?

Responsables scientifiques :
Andrés Castro Roldán
Jimena Obregón Iturra
Université Rennes 2/ ERIMIT

Comité d’organisation :
Martina Baeza Kruuse
Miguel Parraguez Cinto
Université Rennes 2 / ERIMIT
Master 1  Amériques

11.12.2024 Citoyennetés plurielles et enjeux matri/patrimoniaux dans les Amériques. JE n°1

Lien au programme

 

         De plus en plus éloignées de leur domaine traditionnel –monolithique, monumental, muséal, etc.– les pratiques de conservation, de reconnaissance et de transmission du patrimoine ont évolué depuis la deuxième moitié du XXe siècle. Le champ patrimonial s’est progressivement élargi, une mutation qui marque l’entrée dans un âge mémoriel, social et identitaire. Dans les Amériques, cette métamorphose inclut de nouvelles formes patrimoniales, dont certaines peuvent être objet de revendication, de contestation ou de négociation : langues autochtones, rituels festifs, cultures populaires parmi d’autres. Celles-ci sont venues se greffer aux traditionnels lieux de mémoire et autres emblèmes du patrimoine matériel. 

Ces manifestations, qui ne se résument pas à la seule allégeance nationale, s’enrichissent des expériences migratoires, des résistances amérindiennes, des luttes pour la reconnaissance et de nombreuses batailles politiques pour la présence citoyenne au sein de l’espace public. Elles supposent la réinvention de formes de participation prenant en compte une mosaïque complexe de peuples et de traditions, la diversité des identités (genre, culture, etc.) ainsi que toutes sortes de métissages ou d’hybridités. 

Dans un contexte de citoyennetés plurielles et de reconnaissance des patrimoines vivants, nous souhaitons interroger ces nouvelles pratiques matri/patrimoniales, terrains d’enjeux politiques et sociétaux importants. Lesquelles sont reconnues ou bien reléguées au second plan, et par qui ? Comment s’insèrent ou s’imposent des voix autrefois marginalisées, celles des femmes, des peuples autochtones, des groupes minorés ou des communautés migrantes ? À l’heure des diversités, comment ces voix sont-elles promues au sein d’un héritage commun ? 

Dans le cadre d’une collaboration entre des chercheur.e.s américanistes de l’Université de Caen et de l’Université Rennes 2 autour du projet ECsAMs (Expérimenter les citoyennetés dans les Amériques – Institut des Amériques, IDA), afin de réfléchir collectivement à ces questions, deux journées d’étude seront organisées à l’Université Rennes 2 : 

  • le mercredi 11 décembre 2024
  • et le mercredi 26 février 2025 

Responsables scientifiques :
Andrés Castro Roldán, MCF, Université Rennes 2/ ERIMIT
Jimena Obregón Iturra, PU, Université Rennes 2/ ERIMIT

Comité d’organisation :
Vincent Daumas, Université Rennes 2 / ERIMIT, UR 2743.
Théo Milin, Université Rennes 2 / ERIMIT, UR 2743

Projet sur les citoyennetés dans les Amériques

Projet de recherche structurant 2024-2025
Réseau thématique : Les citoyennetés dans les Amériques

Titre du projet :

IMAGINER, EXPÉRIMENTER ET CONSTRUIRE LES CITOYENNETÉS DANS LES AMÉRIQUES

 

Vous pouvez télécharger la version PDF à continuation:

06.12.22 Conférence internationale Pr. Álvaro Bello, PNUD, Chili

Nous avons le plaisir de vous inviter à la conférence du professeur invité Álvaro Bello, coordinateur de recherche au Programme de Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Chili. Cette conférence, intitulée “Chile: cambio, incertidumbre y vida en común desde un enfoque de desarrollo humano” aura lieu le mardi 06 décembre 2022 à 17h30, dans la salle Jacques Léonard, bâtiment A, campus Villejean, Université Rennes 2.

Cette conférence est organisée par notre collectif en partenariat avec Espace collectif Amérique latine actuelle (ESCALA), doctorant.e.s et jeunes docteur.e.s de l’Institut des Amériques- Rennes (IDA-Rennes). Elle sera animée par Jimena Obregón Iturra.

07.12.2022 Soutenance thèse Coopération technique française dans la Réforme agraire chilienne (1964-1973), Daniela Durán Cid

 

Nous avons le plaisir de vous inviter à la soutenance de la thèse en anthropologie de Daniela Durán Cid, membre de notre Collectif d’Études latino-américaines SHS. Cette thèse s’intitule « Expertise et politique au cœur de la coopération au développement France-Chili : le bureau d’études IRAM dans la Réforme agraire chilienne (1964-1973) » et a été réalisée sous la direction de Jimena Obregón Iturra et Alvaro Bello.

La soutenance aura lieu le mercredi 07 décembre 2022 à 14h30 dans la salle Jacques Léonard, bâtiment A, Campus Villejean, Université Rennes 2. Elle sera suivie d’un pot. Si vous souhaitez vous connecter en ligne, merci d’adresser un mail à daniela.duran@univ-rennes2.fr  

Composition du jury:

  • M. Alvaro BELLO Professeur, Universidad de la Frontera/ PNUD, Chili 

  • M. José BENGOA, Professeur, Universidad Academia de Humanismo Cristiano, Santiago, Chili

  • M. Luc CAPDEVILA, Professeur, Université Rennes 2

  • M. Olivier COMPAGNON, Professeur, Institut des Hautes Études de l’Amérique Latine/Université Paris 3

  • Mme. Viviana GALLARDO, Professeure, Universidad Academia de Humanismo Cristiano, Santiago, Chili (rapporteure)

  • Mme. Olga LOBO CARBALLO, Université Grenoble Alpes (rapporteure)

  • Mme. Jimena OBREGÓN ITURRA Professeure, Université Rennes 2 

  • Mme. Nadia TAHIR Maître de Conférences, Université de Caen Normandie

Résumé en français:

Cette recherche porte sur l’intervention de l’Institut de recherche et d’applications des méthodes de développement (IRAM) dans la Réforme agraire chilienne entre 1964 et 1973. Cette étude anthropologique amène à analyser le champ de la « coopération tech- nique française au développement » mise en place sous l’impulsion de Charles de Gaulle ; ce dispositif a mobilisé des experts et des fonctionnaires entre la France et le Chili, tout en permettant la circulation de modèles théo- riques et méthodologiques dans le contexte de la Réforme agraire. Le bureau d’études IRAM a utilisé ce dispositif pour étendre son rayon d’action de l’Afrique à l’Amérique latine, où le Chili a constitué son premier point d’ancrage. Cet organisme s’est appuyé sur son expérience pour développer une expertise en matière de réforme agraire, en se concentrant particulièrement sur les domaines de la formation et de l’organisation paysanne. Nous nous intéressons aux formes de construction de cette expertise, à ses agents et aux pratiques et représentations qui ont marqué les trajectoires de ces « experts en coopération ». Cependant, les tensions politiques inhérentes au processus de Réforme agraire ont ouvert des brèches dans les discours officiels : les débats internes au bureau d’études français nous rapprochent du cœur de la Réforme agraire, de sa mise en œuvre menée par ses institutions et des visions divergentes qui y étaient soutenues.

Mots clés : expertise, coopération au développement, France-Chili, réforme agraire, IRAM, circulations

Resumen en español:

Esta investigación se centra en la intervención del Instituto de Investigación y Aplicación de Métodos de Desarrollo (IRAM) en la Reforma Agraria chilena entre 1964 y 1973. Este estudio antropológico conduce a un análisis de la « cooperación técnica francesa para el desarrollo » creada bajo el impulso de Charles de Gaulle; este dispositivo movilizó a expertos y funcionarios entre Francia y Chile, al mismo tiempo que permitió la circulación de modelos teóricos y metodológicos en el contexto de la Reforma agraria chilena. La consultora francesa IRAM utilizó este dispositivo para extender su alcance desde África hasta América Latina, donde Chile fue su primera base. Esta organización aprovechó su experiencia para desarrollar conocimientos en materia de reforma agraria, centrándose especialmente en las áreas de formación y organización campesina. Nos interesan las formas de construcción de esta experticia, sus agentes y las prácticas y representaciones que han marcado las trayectorias de estos « expertos en cooperación ». Sin embargo, las tensiones políticas inherentes al proceso de Reforma agraria abrieron brechas en el discurso oficial: los debates internos a la consultora IRAM nos acercan al corazón de la Reforma Agraria, a su aplicación por parte de las instituciones encargadas y a las visiones divergentes que se albergaron en su seno.

Palabras clave : experticia, cooperación al desarrollo, Francia-Chile, reforma agraria, IRAM, circulaciones

La noticia ha sido publicada en el sitio de la Universidad Rennes 2.

17.03.2022 Séminaire-Table ronde “Chili, questions du temps présent”

Nous avons le plaisir de vous inviter à une table ronde intitulée “Chili, questions du temps présent: constituante, migrations, génération Boric”. Cette activité aura lieu le jeudi 17 mars, 18h15, en salle L201, Bâtiment L, Villejean Université Rennes 2. Elle sera animée par Martina Baeza Kruuse, Daniela Durán Cid et Jimena Obregón Iturra (ERIMIT). 

Lien de connexion:  https://us02web.zoom.us/j/87261823513?pwd=aGFiVktNMi9ibExKQXRZL2R1Sjd3dz09

 

Journée d’étude internationale. rituels festifs en amérique latine, débordement, contention, ordonnancement (27 septembre 2019, rennes)

Le vendredi 27.09.19, s’est déroulé à Rennes la journée d’étude internationale “Rituels festifs en Amérique Latine”, qui fut l’occasion d’explorer les nouvelles dynamiques des célébrations se déroulant dans le continent américain, depuis l’anthropologie et l’histoire. Ci-joint le programme de la journée.

Programme-JE-27.09.2019 Programme JE 27.09.2019 – Rituels Festifs en Amérique Latine

4 sept. 2019, avec A. Cartes et V. Montero de l’U. de Concepción et l’étudiant stagiaire Simón ORREGO de l’UAHC

Le mercredi 04 septembre a eu lieu à l’Université Rennes 2 un workshop regroupant des enseignants-chercheurs et des doctorants qui travaillent sur de thématiques de recherche concernant le Chili et le Pérou. 

 L’idée de ce workshop est née dans le cadre de la visite à Rennes des enseignants-chercheurs chiliens Armando Cartes et Violeta Montero, du Département d’Administration Publique et Sciences politiques de l’Université de Concepción. L’objectif a été de partager des expériences et de discuter les différents axes de travail de chacun, dans la perspective de pouvoir mettre en lien les travaux de recherche des collègues de Concepción avec les travaux des chercheurs du site rennais.

Il a été également l’occasion pour les doctorants du labo rennais ERIMIT, sous la direction de Jimena Obregón, de pouvoir présenter des avancées de leurs travaux de thèse.

 

 

Jornadas interdisciplinarias. Formación y generación de conocimiento: el desafío de la interdisciplina. Conferencia de David Le Breton (14 y 15 de enero 2019, Santiago, Chile)

El lunes 14 y martes 15 tuvieron lugar en la Universidad de Chile dos jornadas, organizadas en conjunto por las facultades de Ciencias Sociales, Filosofía y Humanidades y de Medicina de la UC, con el objetivo de debatir y estudiar acerca de la interdisciplinaridad. El primer día se enfocó en reflexiones sobre las condiciones, tanto epistemológicas como materiales, para desarrollar la inter-trans-multi disciplinaridad en el contexto chileno. Se dio lugar después a una charla introductora sobre salud pública, y a varias mesas temáticas el día siguiente, abarcando temas como “género y salud”, “racismo y migraciones” o “personas y territorios”.

Surgieron a la luz de varias intervenciones cuestionamientos fundamentales para quienes quieren abordar problemas de estudio más allá de una sola disciplina. Esta reflexión gira en torno a las siguientes preguntas: ¿cómo construir un campo interdisciplinario en un universo académico estructurado alrededor de la disciplina, tanto en las metodologías como en los recursos alocados? ¿Cómo hacer de la interdisciplinaridad un instrumento para estudiar “no tanto objetos, sino problemas”, enfocándose más en las fronteras dinámicas, en lo que se mueve (Pablo Cottet)? Si hoy en día, como lo subrayaron varixs participantes, la interdisciplinaridad aparece como “deseable” en los discursos oficiales, sin embargo, el camino queda largo para que su práctica se vuelva efectiva. Pero también se presenta como necesaria, en un momento de urgencia social alrededor de ciertas problemáticas que requieren esfuerzos conjuntos de disciplinas (Claudia Zapata). Más aún cuando dichas disciplinas ya no se pueden definir por metodologías respectivas (basta pensar aquí en el método etnográfico o en la consultación de archivos, que ya no son exclusivos de la antropología y de la historia). Hay aquí reflexiones y espacios de discusión entre disciplinas que deben seguir dándose, en Chile como en Francia.

La clausura de estas jornadas se hizo en una charla dada por el sociólogo y antropólogo francés David Le Breton (Université de Strasbourg), actor del “giro corporal” de la antropología (que podemos situar en los años 1970) y autor de numerosos estudios alrededor de esta temática. Bajo el título “Cuerpo y piel en el mundo contemporáneo”, la charla (comentada por María Emilia Tijoux, del doctorado en Ciencias Sociales, Universidad de Chile) estaba compuesta por dos partes no vinculadas, y se hizo frente a un auditórium lleno.

La primera parte se proponía definir el imaginario sensorial del racismo, para analizar sus mecanismos. Como lo explica Le Breton, el racismo se enclava en un odio que, porque no se satisface con una descalificación moral, se plasma en el cuerpo del otro. El cuerpo del otro es, para el racista, repugnante; y es ese cuerpo fantaseado que induciría los fallos morales. “Cartesianos disidentes”, los racistas atacan el cuerpo del otro, buscando por esa medida su descalificación total: “porque no habitan el mismo cuerpo, no pueden habitar el mismo mundo”. Tal descalificación, naturalizando la diferencia, basta como “pruebas” al racismo para dar lugar a las exclusiones, violencias, espoliaciones, asesinatos consiguientes.

Ese odio del cuerpo del otro, hace uso de todos los sentidos para desplegarse. Desde la vista (y sobre todo el rostro, su negación siendo una manera de deshumanizar al otro), hasta el olor (el otro es sucio, y esa suciedad es también la de su alma), pasando por el tacto (que debe ser evitado, bajo el riesgo de “contaminación”) y el oído (el otro es necesariamente “ruidoso”, su idioma meramente articulado…). Esa “puesta en escena” racista del otro, que lo saca fuera de la condición humana, explicada por Le Breton permite reconocer los mecanismos del odio para luchar de manera más eficaz contra ellos.

En un segundo tiempo, el antropólogo nos habló de la “movida transgénero” (“mouvance transgenre” en francés), ese “nomadismo del cuerpo”, como lo llama. Partiendo de la proposición, ahora asentada en el mundo académico, que el binarismo hombre/mujer es una fábula cultural y variable en el mundo, el académico enfatizó los cambios profundos que ha conllevado la movida transgénero. Con la negativa que hacen estas personas de una inscripción única e irreversible de sus cuerpos, se mueven (de nuevo el movimiento) dentro del género, convertido en un “continente a explorar”. Obviamente, como lo señala él, “cada invención de sí es también medida socialmente”, subrayando así que múltiples dispositivos (legales, técnicos,…) siguen reforzando el binarismo sexual y de género (que David Le Breton, asimismo, no diferencia conceptualmente, los dos siendo construcciones sociales). David Le Breton, finalizando su intervención, llama las ciencias sociales a acompañar la movida, en la cual ve la gran transformación de nuestro siglo. A través de sus dos exposiciones, subraya el interés del cuerpo como entrada para fenómenos complejos, y nos da a ver su potencial para abrir un horizonte transdisciplinario. El cuerpo desconoce las fronteras disciplinarias, y un estudio de sus expresiones puede encontrar en el baile, la fotografía, el cinema o el body art poderosos complementos a un análisis basado en las ciencias sociales.

Théo MILIN BERVAS

Para descargar el programa:
http://www.facso.uchile.cl/agenda/150129/jornadas-interdisciplinarias-formacion-y-generacion-de-conocimiento

Para ver las diferentes intervenciones, ver el canal de la Universidad de Chile en línea (MultimediaFEN en Youtube).